Pollution thermique

Vue aérienne des rejets directs d'effluents de l'usine Union Carbide de Charleston dans la rivière Kanawha (ici en 1973). Une partie de ces rejets était de l'eau réchauffée issue du système de refroidissement de l'usine, source de pollution thermique.

La pollution thermique est une forte hausse ou diminution de la température d'un milieu (eau, air, sol) par rapport à sa température normale, lorsque cet écart est dû à l'action de l'homme.

Cette expression désigne généralement les milieux aquatiques : la pollution thermique concerne alors les eaux marines ou douces (cours d'eau, lac de barrage, etc.) et en influence négativement la vie aquatique[1] (coraux notamment[2]). On parle parfois de pollution thermique pour qualifier certains rejets d'air chauds (systèmes de climatisation, rejets industriels) en ville notamment[3]. Les nappes phréatiques peuvent aussi être concernées quand elles sont réchauffées par suite de leur utilisation en boucle géothermique[4]. Les effets négatifs de rejets locaux d'eau chaude s'ajoutent à ceux du réchauffement climatique.

  1. P. Kerambrun, Conséquences de la pollution thermique sur les organismes marins, Océanis, 9(8), 1983, p. 627-651 (résumé).
  2. (en) R. W. Grigg et S. J. DOLLAR, Natural and anthropogenic disturbance on coral reefs, Ecosystems of the world, 25, 1990, p. 439-452.
  3. DEZSO, Z., Bartholy, J., & Pongrácz, R. (2005). Satellite-based analysis of the urban heat island effect. Idojárás, 109(4), 217-232 (résumé).
  4. Gringarten A.C, Landel P.A & Peaudecerf P (1976) Pollution thermique des nappes par réinjection d’eau de circuits de climatisation. Société hydrotechnique de France, compte rendu des journées de l’hydraulique, XIV, question IV, rapport, 5.

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